Presse


Charentelibre.fr, publié le 


Les anti-éoliens se mobilisent pour la venue de Macron


Les anti-éoliens comptent se rassembler à Nersac ce jeudi
photo d'illustration CL

Ils ont prévu de se retrouver à Nersac, dès 9h30, et espèrent souffler leur opposition aux éoliennes aux oreilles du président de la République.
Depuis cet après-midi, les anti-éoliens de Stop Eolien 16 mobilisent leur réseau pour se faire entendre, demain, dans le cadre de la visite présidentielle en Charente.
Ils ne sont pas les seuls.Des actions surprises et encore secrètes le temps de jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre. Les syndicats mobilisés contre la réforme des retraites ont bien l’intention d’accueillir à leur manière Emmanuel Macron, demain. De sa visite, ils n’attendent rien, sinon montrer et faire entendre leur mécontentement. « On ne se fait aucune illusion. Il reste sur ses positions, comme toujours, et nous sur les nôtres, balaie Jean-Pierre Bellefaye, représentant de Sud. D’façons, on n’est pas dans le même monde: il vient annoncer le versement de centaines de millions d’euros de fonds publics à une filiale de Total, qui est l’une des entreprises les plus florissantes du CAC 40 ». Des gilets jaunes seront aussi de la partie, dans une ville où les trois mis en examen du simulacre de décapitation du président ont obtenu un non-lieu le mois dernier, seront aussi de la partie.
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Julien Aubert – « Monsieur le Président, vous devez changer de méthode »

TRIBUNE. Le député LR du Vaucluse regrette que le pays soit placé, selon lui, dans un état de siège permanent depuis la crise des Gilets jaunes. Julien Aubert*


Publié le 23/01/2020 à 14:07 | Le Point.fr
https://www.lepoint.fr/debats/julien-aubert-monsieur-le-president-vous-devez-changer-de-methode-23-01-2020-2359335_2.php


Monsieur le Président, la France est sur les nerfs. Nous avons toujours été un pays rétif à la réforme et les grèves qui ont paralysé le territoire l'ont une fois de plus démontré, mais il y a dans cet appel autre chose qu'une critique du nouveau mode de calcul des retraites. Il y a une inquiétude.

Depuis deux ans, la France vit sous tension. Nous avons eu la longue crise des Gilets jaunes, mais aussi préalablement la longue litanie des dérapages de votre communication présidentielle, qui ont préparé un divorce avec les classes populaires. Le personnel politique de la majorité est démoralisé, votre gouvernement est à bout de souffle, le pays est sur les rotules.

Évidemment, les classes supérieures citadines de Paris et de quelques métropoles vous adulent. Quelques pincées de branchitude et un vocabulaire suffisamment mâtiné de sabir anglo-saxon pour apparaître moderne accompagnent une politique d'application à marche forcée de votre programme qui les contente au plus haut point : moins d'impôts sur leurs revenus financiers, une retraite complémentaire par capitalisation, une réforme ferroviaire qui fera baisser le prix du TGV Paris-Bordeaux et une vente d'ADP qui permettra d'avoir de jolies boutiques lorsqu'ils partiront pour Shanghai ou Rio.

Malheureusement, comme c'était prévisible, cette politique à sens unique accroît l'écart avec les autres, les Français de l'ombre, c'est-à-dire l'immense majorité de la population de notre pays. Ceux qui possédaient un pavillon pour lesquels la taxe foncière va augmenter avec la taxe Gemapi, ceux qui souffrent à l'hôpital public de ne pas avoir les moyens de faire leur travail dans de bonnes conditions, ceux qui auront une retraite à 1 000 euros sans capitalisation dans 40 ans, ceux qui paient une taxe sur le carburant toujours plus chère servant à financer l'implantation d'énormes éoliennes devant leur maisonceux qui, comme les avocats, vont être lourdement pénalisés par votre réforme des retraites, en étant obligés de renflouer les régimes déficitaires d'autres professions, ceux à qui on ferme les lignes TER de province ou qui ne partent plus en vacances.

Non seulement vous menez objectivement une politique qui privilégie une partie du pays, en faisant payer le coût financier et social à l'autre, mais vous instrumentalisez à dessein la colère populaire pour tenter de renforcer votre bloc électoral.

Sans cesse sollicitée, soumise aux atermoiements d'une gouvernance contestée lorsqu'elle n'est pas dépassée, la police est épuisée.

Cette instrumentalisation a commencé verbalement, en fustigeant les nationalistes et les populistes, qui dans votre esprit, désignent tous ceux qui ne sont pas d'accord avec vous et le « progrès » que vous prétendez être le seul à incarner. Vous n'avez eu de cesse de les caricaturer, en sommant tous ceux qui se trouvent entre Le Pen et vous de choisir leur camp, le couteau électoral sous la gorge.

Vous avez accompagné cette rhétorique clivante d'un raidissement autoritaire en cherchant à fliquer les opinions dissidentes, que ce soit par la pénalisation de « fake news » – notion sujette à caution dont les contours restent à définir –, puis au travers de la liberticide loi Avia. Tous vos opposants politiques, toutes tendances confondues, ont fait l'objet d'enquêtes préliminaires du PNF, jetant le doute sur l'impartialité de la Justice.

Lorsque la révolte qui grondait s'est transformée en occupations illicites puis en violences, vous avez d'abord laissé faire dans les premières semaines du conflit. Avant d'avoir recours à une violence encore plus forte pour enfin rétablir l'ordre, à un coût élevé, que l'on croyait oublié dans nos démocraties : Champs-Élysées dévastés, centres-villes ravagés partout en France, manifestants mutilés et, surtout, plusieurs morts. Un bilan effrayant, jamais vu dans notre pays depuis un demi-siècle. Sans cesse sollicitée, soumise aux atermoiements d'une gouvernance contestée lorsqu'elle n'est pas dépassée, la police est épuisée. Les dérapages qui en découlent ont entamé sa crédibilité, d'autant que les Français constatent amèrement qu'on n'utilise pas un tel déploiement de moyens pour mater les voyous et les islamistes qui, depuis des années, peuplent les zones de non-droit.

Le pays est sous tension, le pays vous rejette.

Au printemps dernier, l'opinion vous a donné raison, car l'ordre public est la garantie de la sécurité des biens et des personnes, mais la haine a désormais succédé à la colère, sous les cendres d'un conflit mal éteint.

Il n'est plus un membre du gouvernement qui ose sortir de son ministère sans se faire copieusement huer. Il n'est plus une manifestation, à Paris comme en province, sans que les services soient placés en état d'alerte. Le pays est sous tension, le pays vous rejette.

Vous le savez si bien que vous vous apprêtez à manipuler le résultat des élections municipales, en estampillant du sigle de LREM nombre de listes dont l'immense majorité des candidats n'en fait pas partie, ou encore en jouant avec les étiquettes du ministère de l'Intérieur pour rendre moins visible le naufrage qui s'annonce. Pour autant, cela ne trompera personne, sinon les rares médias qui vous sont encore fidèles. Et surtout pas vous.

Lire aussi Municipales : les tripatouillages de Christophe Castaner

Monsieur le Président, vous devez changer de programme, et surtout de méthode. De programme, car la marche forcée vers la mondialisation économique dans laquelle vous nous engagez évacue le problème de la résistance naturelle des identités, des enracinements, des collectivités humaines à ce qui s'apparente à une société d'individus uniquement obsédés par la consommation.

Vous êtes coupable de jeter sans cesse de l'huile sur le feu

Vos résultats sont d'ailleurs, au-delà de la communication, décevants : un déficit qui représente 80 % de celui de la zone euro, une dette égale à 100 % du PIB, une réforme des retraites incompréhensible alors qu'elle était destinée à simplifier et unifier le système dont on se demande si elle ne s'est pas déjà complètement vidée de sa substance, une fronde des territoires après la disparition de la taxe d'habitation… Ce naufrage économique et politique accompagne un discrédit moral, avec la mise en examen de tous ceux qui promettaient la République exemplaire dans vos rangs, avec une application « à la carte » de la pratique de la démission des fonctions occupées par ces derniers, selon que l'intéressé soit ou non en cour.

Il faut changer de méthode, car même si vous aviez raison sur les objectifs, aucun pays ne peut longtemps produire et vivre dans un état de siège permanent, assailli par les images de désagrégation sociale. Vous n'êtes pas responsable de la violence latente qui sommeille et gronde depuis vingt ans. Vous êtes en revanche coupable de jeter sans cesse de l'huile sur le feu.

Pour que règne la concorde, plusieurs actions sont nécessaires : réintégrer le débat au sein des instances démocratiques, ce qui veut dire arrêter de traiter le Parlement comme la cinquième roue de la charrette et cesser la pratique des « consultations » permanentes dont les conclusions restent souvent sans suite ; engager une politique d'aménagement du territoire et de service public au lieu de mettre en concurrence les territoires et de désosser l'État ; redonner du sens à vos réformes en mettant de l'ordre dans votre communication et en mettant l'humain au cœur de vos préoccupations. Bref, être enfin le président de tous les Français et non pas de 25 % d'entre eux.

Monsieur le Président, nous avons besoin de concorde et d'unité nationale.

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Pour « sauver la planète », l’industrie tue les campagnes
30 octobre 2019 / Blandine Vue

Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse…


Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).

Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.
Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.
J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou.

Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse 

À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi !
Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue.
Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ?
Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ?
« C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.
Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles !

On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue 

L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs.
Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…
Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.
Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique.

On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » 

« Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.
Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !
Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes.Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.
On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !
Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE !

 


 

Création de la fédération Stop Éolien 16

La Nouvelle République
Publié le











Yves de la Meslière, qui est président de l’association Eostress de Montalembert, est devenu le président de la fédération Stop Éolien 16.











Yves de la Meslière, qui est président de l’association Eostress de Montalembert, est devenu le président de la fédération Stop Éolien 16.













© Photo NR
De nombreuses associations, à la fois de Charente mais aussi des Deux-Sèvres, se battent avec persévérance contre des projets d’implantation d’éoliennes industrielles en croissance exponentielle qui encerclent les villages et défigurent les campagnes. Face à ce déferlement, la Fédération « Stop Éolien 16 » a été créée en juillet dernier, tout comme d’autres fédérations se sont constituées dans les départements voisins, avec pour objectifs d’établir un lien officiel entre les associations adhérentes, en étant au service de celles-ci, de favoriser entre elles le partage des compétences et des expériences, d’accroitre la crédibilité ainsi que l’audience et la notoriété du mouvement auprès des pouvoirs publics et des acteurs politiques départementaux, régionaux et locaux, et de mener des actions d’information et de sensibilisation auprès des médias et des habitants avec les associations adhérentes qui conservent leur entière liberté d’action.
Yves de la Meslière, le président de l’association Eostress de Montalembert, et président à présent de Stop Eolien 16, explique : « Face à la saturation éolienne actuelle et à la recrudescence anarchique de nouveaux projets, nous observons que les élus et les citoyens charentais, qui nous étaient présentés comme majoritairement favorables à l’éolien il y a quelques années, se déclarent aujourd’hui, dans leur majorité, hostiles à tout nouveau projet. Le Conseil départemental de la Charente a ainsi voté le 29 mars 2019 qu’il était “ indispensable d’arrêter toute implantation [de parcs éoliens] préjudiciable aux milieux naturels charentais, aux habitants, à l’attractivité et à l’économie du territoire ”. La Fédération Stop Eeolien 16 et les associations adhérentes entendent accélérer cette prise de conscience afin de mettre un terme à la poursuite du saccage de notre territoire. »
Renseignements : Fédération Stop Eolien 16 : Courriel : stopeolien16@gmail.com  

Les associations anti-éolien de Charente se fédèrent

Charente Libre
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De nombreuses associations charentaises se battent avec courage et persévérance contre des projets d’implantation d’éoliennes industrie...